Lignes directrices

Recommandations pour réduire le risque de saut du virus de la variole du singe des humains à la faune sauvage, aux animaux de compagnie et aux autres animaux

28/09/2022

WOAH

L’urgence sanitaire mondiale actuelle liée à la variole du singe est due au virus zoonotique de la variole du singe, présent chez l’homme, les rongeurs, les primates non-humains et autres mammifères. Traditionnellement présent en Afrique, où l’on pense qu’il se maintient dans les populations de rongeurs, le virus se propage rapidement dans de nouveaux pays et territoires, principalement par transmission interhumaine. Bien que la transmission de l’animal à l’humain et la transmission interhumaine aient été scientifiquement établies, des rapports récents suggèrent une transmission de l’humain à l’animal dans ces nouvelles zones géographiques. Dans ces régions, on s’inquiète de la propagation de ce virus de l’humain aux animaux, y compris les animaux sauvages et les animaux de compagnie, qui pourrait conduire à l’établissement de nouvelles populations hôtes réservoirs, rendant le virus endémique dans ces régions. Dans une telle situation, la prévention et le contrôle de l’urgence sanitaire mondiale seront compliqués, tant pour les humains (santé publique) que pour les animaux (santé animale). Ainsi, le risque de saut d’espèce de l’humain à l’animal, qui est le plus élevé chez les personnes susceptibles d’infecter et de transmettre l’infection par le virus de la variole du singe à des animaux tels que les rongeurs, les primates non-humains, les chiens et autres mammifères, doit être réduit au minimum grâce aux présentes recommandations.