San Diego, Californie, octobre 2003 – Lors de son intervention à la session plénière conjointe de la " United States Animal Health Association " (USAHA) et de la " American Association of Veterinary Laboratory Diagnosticians " (AAVLD) qui s’est tenue à San Diego (Californie) le 13 octobre 2003, le Directeur Général a évoqué plusieurs points clés de la nouvelle politique de l’OIE, notamment la reconnaissance par la société des apports de la profession vétérinaire, la surveillance des maladies animales et des zoonoses, l’appui aux pays en développement pour éradiquer les maladies animales, les principes de la compartimentation et de la régionalisation, et le lien entre les pathogènes et le commerce mondial.
" La surveillance des événements sanitaires, qu’ils soient naturels ou intentionnels " a-t-il dit, " est un élément crucial pour le succès des missions de l’OIE ". En fait, l’OIE obtient les informations concernant l’apparition de foyers de maladies par les rapports officiels des services vétérinaires nationaux mais également par l’usage d’informations non officielles dont l’exactitude doit être vérifiée.
Le Dr. Vallat a également souligné l’importance des missions de l’OIE, notamment pour l’indispensable renforcement des services vétérinaires nationaux et pour l’assistance technique aux pays en développement. En ce qui concerne le principe de la régionalisation, il a indiqué qu’elle reposait classiquement sur des critères géographiques par l’isolement d’une zone infectée à l’intérieur d’un Pays Membre. La compartimentation est un nouveau concept en cours d’adoption, basé sur la prise en compte épidémiologique de populations animales ou de systèmes intégrés de production.
" Les normes de l’OIE sont les outils essentiels pour faciliter un commerce international qui soit sain et équitable. La règle d’or ", a-t-il rajouté, " serait que chaque pays traite les autres tel qu’il souhaiterait être traité à son tour. Les normes de l’OIE sont à prendre comme un menu dans son ensemble et non " à la carte ".
Le Dr. Vallat a également mis l’accent sur l’engagement de l’OIE dans l’élaboration de normes sur le bien-être animal. En ce domaine, les thèmes qui vont être traités en priorité seront le transport des animaux, les conditions de leur abattage et la dépopulation des élevages à des fins sanitaires. La première " Conférence mondiale sur le bien-être animal " aura lieu au siège de l’OIE à Paris, du 23 au 25 février 2004.
Il a également proposé que les thèmes évoqués lors de son intervention à San Diego soient repris lors d’un séminaire de l’OIE dans le cadre du Congrès Mondial Vétérinaire de Minneapolis en 2005.